Le spectacle Soldat Vallée et son cher Jean est composé de textes de Danièle Vallée qui porte sur l’identité et la chère langue française. Vous y rencontrerez, entre autre, une Marie aux prises avec deux langues dans ses poches, une Vendeuse de garage déterminée à se débarrasser de sa culture à tout prix, un Saint-Jean-Baptiste impliqué bien malgré lui dans sa parade. Ces histoires, interprétées par Danièle Vallée, sont accompagnées des musiques enjouées de Jean Cloutier, au saxophone, à la flûte basse, à la bombarde et à l’égoïne… et au grand désespoir de la petite Soldat Vallée, il conte…
Des chansons et des extraits musicaux pertinents transportent le spectateur d’un conte à l’autre, sans qu’il perde le fil, et tout en conservant un bon rythme. Jean Cloutier met son grain de sel tout au long du spectacle, soit par sa musique (de la guimbarde « parlante » et de l’égoïne, entre autres), soit par ses interventions toujours très à-propos. Une complicité évidente lie les deux conteurs, qui se complètent très bien sur scène. Le tout se déroule avec cohésion et de façon professionnelle.
Sans tomber dans la polémique ou dans la dérision, les conteurs trouvent l’équilibre et le ton juste pour aborder la question parfois épineuse de la conservation de la langue française et de tout l’héritage culturel qui s’y rattache. Le propos touche le public, tant par son contenu que par la façon dont il est livré.
D’entrée de jeu, Danièle Vallée et Jean Cloutier interpellent le public, qui les suivra d’un bout à l’autre du spectacle. Très imagé et teinté d’humour, le spectacle en charme plus d’un.
— Josée Brodeur, Liaison no 127, été 2005
Thank you very much for the wonderful performance you gave on Saturday night. The audience loved your story, your style, and your music. Every element of your performance showed great imagination and professionalism — and was so much fun!
— Gail Anglin, Directrice artistique du Ottawa Storytellers’ Festival, novembre 2005
Dès le début, nous tombons sous le charme… Chapeau, La conteuse !
— Richard Gamache, La Gamacherie, Norbertville, Québec, 20 août 2005